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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 08:40

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 07:37

 

                (Quelques cartons pour ranger les DVD , CD , livres , sabres , tableaux et bibelots chinois de toutes sortes : direction la Poste de Nankin qui m'emballe çà vite fait fait bien fait . Ces deux gros cartons de cinq kilos chacun prendront le transsibérrien et traverseront les plaines russes et mongoles. Quelle Chance ! Deux mois aprés , je recevrai effectivement ces deux cartons en parfait état ! Vive la Chine !)

 

                                              

                                              

                                                

                                Un dernier adieu aux serveuses  du cybercafé "Trajectory"qui m'auront supporté  pendant un an . Et oui le "Faguo" s'en va , j'espère que vous irez bien et bonne continuation.  

                                                 

                                                   

         

                                              

                                              

                                                (Le désert de Gobi)

                                             

                                             

 

                                            

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 22:24

 

(Cadeaux a gogos , Cigarillos et Baidju , merci les gars !)

 

(Une belle inconnue / Guillaume )

 

(Sabine , aventurière des temps modernes)

(Patrice , déjà sur Taiwan ?)

 (Fred , stylé beau gosse)

Brillante Mo-LY et jolie Yfang

Miss Gong rêve...

(Guillaume / Myriam , directrice de l'Alliance Française) 

 

("Ah Mélody , tu m'en auras fait faire des conneries..." S.Gainsbourg)

(Avec la charmante Claire , prof à Pekin.) 

 (Mimic , futur cinéaste ?)

 (mO-Ly)

A bientôt peut-être les amis , sur d'autres terres , sous d'autres latitudes , "Ailleurs , bien loin d'ici..." On se retrouvera...

(Pourquoi ai-je l 'air si bête sur cette photo ? "L'oeil du tigre Patrice !") 

Avec le trés intimidant et brillant Serge . Il ira loin !

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 14:42

 

 

 

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8 avril 2007 7 08 /04 /avril /2007 05:11

En attendant Montévrain c'est un peu le Marly-Gaumont version Seine et Marnais :

 <object width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/wPJ-xRaw2l8"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/wPJ-xRaw2l8" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="425" height="350"></embed></object>

Alors on se dit qu'il vaut mieux se balader quelque part , genre en Chine par exemple , pour faire pousser des orangers , idée saugrenue mais qui a tout son charme non ?

<object width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/t53d_Yq7B7E"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/t53d_Yq7B7E" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="425" height="350"></embed></object>

Longue vie a Renaud. "Tuez vos dieux , à tout jamais  / Sous aucune croix l'amour ne se plaît / Ce sont les hommes /pas les curés/ qui font pousser les orangers".

Bonne ballade !

 

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25 septembre 2006 1 25 /09 /septembre /2006 14:03

 

Le fugitif (Du Fu)

A l’heure où le soleil va se cacher à l’horizon derrière les mûriers et les ormes,

Je me mettais en marche, inondé de lumière par ses derniers rayons ;

J’allais, parcourant le tableau changeant des montagnes et des rivières,

Et tout à coup je me suis trouvé sous un autre ciel.

 

Devant mes yeux passent toujours de nouveaux peuples et de nouvelles familles :

Mais, hélas ! mon pauvre village ne se montre pas !

Tandis que le grand Kiang pousse vers l’Orient des flots rapides que rien n’arrête,

Les jours de l’exilé s’allongent, et semblent ne plus s’écouler.

 

La ville à double enceinte2 est remplie de maisons fleuries,

Et, jusqu’au cœur de l’hiver, les arbres y conservent leur verte couleur.

Le mouvement y est incessant ; tout y révèle la cité fameuse,

Où, de toutes parts, les joueurs de flûte remplissent l’air de sons joyeux.

 

Elle est certainement belle la ville à double enceinte, mais je n’y ai pas un ami dont le toit soit mon refuge.

J’incline la tête ; je contemple vaguement la perfection du fleuve et de ses ponts.

Les oiseaux, quand le soir vient, retrouvent chacun leur tranquille retraite,

Et, pour moi, ce vaste empire n’est plus qu’un immense désert.

 

La lune naissante ne jette encore qu’une faible lumière 3,

Et de nombreuses étoiles rivalisent avec elle d’éclat.

Depuis les temps anciens, que de fugitifs comme moi ont parcouru la terre étrangère !

Ai-je bien le droit de me plaindre de mes malheurs ?

1. Cette pièce date de l’époque où Thou-fou commença ses courses dans le Sse-tchouen, après sa disgrâce. Il arrivait à Tching-tou, capitale de la province. (Voir notice biographique ci-dessus, p. 181.)

2. Les capitales de province ont une double enceinte fortifiée. Il s’agit de Tching-tou.

3. C’est une locution acquise au langage de la poésie chinoise que celle de la lune nouvelle, pour désigner un empereur dont l’avènement est encore récent et la puissance mal assurée. Les étoiles, qui rivalisent avec elle d’éclat, désignent les prétendants à l’Empire, les princes et les chefs puissants qui profitent de la faiblesse du nouveau souverain pour se soustraire à son autorité. Sou-tsoung était rentré en possession de sa capitale ; mais il s’en fallait encore de beaucoup que l’Empire fût entièrement pacifié.

 

 

 

 Mais fi de Xin Jie Ko , direction le Temple de Confucius (en taxi à un kwai bien sûr !)

 

 

 

 

 

 

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24 septembre 2006 7 24 /09 /septembre /2006 22:30

 

Le vieillard de Chao-ling (Du Fu)

Le vieillard de Chao-ling, étouffant ses lamentations, pleurait1 ;

Au retour du printemps, caché sous des habits grossiers, il parcourait lentement les bords sinueux de la rivière Kio.

Hélas ! murmurait-il, elles sont fermées les mille portes du palais, qui se mire dans cette eau limpide2.

Les jeunes saules et les roseaux de l’année, pour qui verdiront-ils maintenant ?

 

Autrefois, dans ce jardin du Sud, on voyait flotter l’étendard du souverain ;

Tout ce que produit la nature s’y parait à l’envi de ses plus belles couleurs.

Là, résidait celle que l’amour du premier des hommes avait faite la première des femmes,

Celle qui prenait place sur le char impérial, aux promenades des beaux jours3.

 

Devant le char, se tenait la gracieuse escorte des jeunes filles armées d’arcs et de flèches4,

Montées sur des chevaux blancs qui piaffaient en rongeant leur frein d’or ;

Elles retournaient gaiement la tête, lançaient des flèches jusqu’aux nues,

Et riaient, et poussaient des cris joyeux, quand un oiseau tombait victime de leur adresse.

 

Où sont maintenant les prunelles brillantes, où sont les dents blanches de la favorite ?

Son âme, souillée de sang, a quitté son beau corps pour n’y plus revenir.

Peut-être les flots silencieux qui coulent vers l’Est ont-ils vu celui qui la pleure ;

Mais, du fond de ces défilés et de ces vallées, qui nous dira ce qu’il est devenu5 ?

 

De telles douleurs arrachent des larmes à tout homme dont le cœur n’est pas insensible.

Hélas ! le règne de ces jardins verdoyants et fleuris est-il donc fini pour toujours ?

Chaque soir, s’abattent sur la ville des nuages de poussière soulevés par les cavaliers tartares.

Tel est le trouble de mon esprit que je pensais aller au Sud et j’ai marché vers le Nord.

1. Chao-ling, nom de lieu qui signifie littéralement la petite colline, était l’endroit où demeurait Thou-fou. Il se désigne lui-même par cette expression le vieillard de Chao-ling, bien qu’il n’eût guère alors plus de quarante ans. Sans doute il y a là l’intention de laisser entendre que les malheurs publics, auxquels il assiste, l’ont vieilli avant l’âge ; mais d’autre part, ce sera peut-être ici l’occasion de placer cette remarque que l’arrivée de l’âge mûr et des chevaux blancs n’est point, dans les mœurs chinoises, une période que l’on cherche à dissimuler. L’absence de relations sociales entre les deux sexes, la polygamie, la profonde déférence pour les aînés, les privilèges de toute sorte dont les institutions entourent la vieillesse la font envisager à la Chine sous un tout autre point de vue que partout ailleurs.

2. C’était le palais de Tchao-yang, résidence impériale voisine de Tchang-ngan, dont il a déjà été question plus d’une fois dans ce recueil. Hiouan-tsoung venait de se retirer dans le Hou-kouang, abandonnant sa capitale à la rébellion victorieuse du Tartare Ngan-lo-chan. Thou-fou, du reste, ne tarda guère à s’éloigner lui-même de ces lieux désolés.

3. Il s’agit de la favorite Taï-tsun, à laquelle Li-taï-pé avait dédié les Strophes improvisées que j’ai données plus haut, et dont la fin tragique est racontée plus loin dans les notes de la pièce intitulée Ma-oey, par Li-chang-yn.

4. En temps de paix et dans leurs excursions de plaisir, les anciens empereurs de la Chine avaient une garde à cheval composée de jeunes filles, choisies parmi le personnel innombrable de leurs palais.

5. L’empereur, pour s’enfoncer dans l’ancien pays de Chou, dut passer par la ville de Han-tchoung et s’engager dans des défilés, en traversant le pont de Pen-kiao, jeté sur le fleuve Oey. Thou-fou ignorait ce qu’il était devenu depuis les événements de Ma-oey, auxquels il vient d’être fait allusion. Les deux derniers vers de cette strophe sont remplis de noms géographiques que je n’ai pas cru devoir faire entrer dans la version française, m’attachant plutôt ici à faire ressortir l’idée principale.

                                                                              

 Ma première rue chinoise "Gulouxincun"

Le ptit déj c'était là que je le prenais

Ce mur , pendant un an il m'a intrigué , fasciné , chaque matin , à l'angle de ma rue...Xi Qiao

Ce cinéma aussi sur le quartier Xinjieko, il m'a fasciné. Ils y jouaient des films fantastiques étranges, le dernier star war (en chinois ! pas terrible même en français d'ailleurs). Bons souvenirs de cette salle.

 

 

 

Le quartier Xinjieko , complètement surréaliste. La Chine en plein ultra-libéralisme (ci dessus une pub pour Pizza Hut). Il y avait quelque chose de japonais là dedans. En tout cas de l'idée que je me faisais du japon . Moi qui rêvai d'aller à Tokyo , j'étais servi. Au fond , la Chine prenant le rythme de l'économie de marché serait une chine ressemblant de plus en plus au Japon.Puisque se calquant sur son modèle , evidemment....

 

 

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24 septembre 2006 7 24 /09 /septembre /2006 21:52
Une nuit de loisir dans la maison de campagne d’un ami (Du Fu)

Les feuilles bruissent agitées par le vent ; la jeune lune est déjà couchée ;

La rosée répand sa fraîcheur bienfaisante. Accordons nos luths1 au son pur.

 

Les ruisseaux se glissent dans l’ombre, caressant les fleurs de la rive.

Les constellations silencieuses étendent sur nos têtes un dais étoilé.

 

Voici venir l’inspiration. Les vers se pressent sous le pinceau du poète ;

Il craint que les flambeaux ne s’éteignent avant que le papier les ait reçus.

 

Chacun regarde sa large épée2, et la verve s’accroît encore ;

Les coupes se vident et se remplissent bien avant dans la nuit.

 

Enfin l’air du pays de Ou3 se fait entendre ; on chante ce qu’on a composé ;

Puis chacun regagne en bateau sa demeure, emportant un long souvenir.

1. Voir n. 2, p. 175.

2. Kien, épée courte et large à deux tranchants. Il n’est guère dans les mœurs des Chinois de marcher armés, et surtout de se rendre ainsi à des parties de plaisir. Il fallait des troubles comme ceux qui éclatèrent durant les dernières années du règne de Hiouan-tsoung, pour amener une telle dérogation à leurs pacifiques habitudes.

3. Les airs qui servent aux Chinois pour chanter leurs vers sont infiniment moins nombreux que ceux des chansons européennes. Ils sont presque tous antiques, et traditionnellement appropriés à tel ou tel genre de poésie, suivant la nature et le caractère des sentiments qu’on a voulu rendre. « L’air du pays de Ou, dit un commentaire, est doux et mélancolique ; il exprime bien la tristesse des amis qui vont se quitter. »

 

C'est au 27 eme étage de cette tour que j'ai enseigné , c'était l'annexe de l'Alliance.

 

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 12:35

Dans une hôtellerie,
le dernier soir d’une année qui s’accomplit (
Taï-cho-lun
)

Qui s’intéresse à moi dans cette hôtellerie ? Avec qui pourrais-je échanger quelques mots ?

Une lampe froide, voilà mon unique compagnie.

Cette nuit même, une année de plus doit s’accomplir,

Et j’ai parcouru mille lieues, et je ne revois pas encore mon pays.

Seul avec mes soucis, je passe en revue ma vie entière ;

N’est-il pas risible et attristant tout à la fois que notre misérable corps ne puisse tenir en place ?

Mon visage est chagrin, les cheveux de mes tempes grisonnent,

Et demain commence la nouvelle année, et c’est ainsi que je vais accueillir le nouveau printemps.

Bien des années déjà se sont écoulées, sans me laisser le cœur satisfait.

Que faut-il espérer de celle qui commence ?

Parmi les anciens compagnons de ma jeunesse et de mes loisirs,

Quelques-uns ont atteint ce qu’ils poursuivaient : mais combien la mort en a-t-elle surpris !

Désormais, je veux que le repos soit le but vers lequel tous mes désirs se concentrent ;

Je veux renoncer aux fatigues vaines, pour obtenir du moins la longévité.

La beauté du printemps n’a point d’âge ; elle est, elle sera toujours la même ;

J’en jouirai dans ma pauvre demeure, autant qu’un prince dans son palais.

Des tas d'objets à gogos pour touristes en mon genre sur la principale place du marché à Nankin, le Fuzi Miao .

 

Un magicien

 

Une virée en ville , comme j'adore , grand passioné du taxi nankinois .

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 02:52
Souvenir de l’Antiquité
évoqué par une longue nuit d’automne (Tsien-ki)

La Voie lactée brille dans un ciel d’automne, et le grésil voltige en parcelles de jade ;

Le vent du nord emporte les parfums du nénuphar.

Une jeune femme concentre ses pensées. Elle dévide de la soie, aux lueurs affaiblies de sa lampe solitaire ;

Elle essuie des larmes ; elle trouve bien longues et bien froides les heures de veillées que marque sa clepsydre.

 

Les nuages purs, qui courent sur l’azur céleste, passent seuls devant sa demeure.

La lune est le seul hôte du pavillon, où l’on n’entend que le croassement des corbeaux et le cri des oies sauvages.

 

Quelle est-elle donc cette jeune femme qui brode sur son métier l’oiseau youèn2 ?

Qui s’abrite à grand’peine dans ses rideaux de soie, derrière son paravent incrusté de nacre,

Et qui, de sa chaste fenêtre, regarde tristement tomber les feuilles ?

Quelle est-elle cette jeune femme qu’il faut plaindre, qui souffre, et que personne ne soutient dans son isolement ?

                                                                                       

                                                                       

                                                    

Au Fuzi Miao toujours , une petite virée chez les tailleurs de pierre.                                                    

1. Cette pièce nous offre à la fois le spécimen d’une forme d’origine antique, remise en usage à l’époque des Thang, et d’un genre d’énigme toujours en faveur chez un peuple, où chacun est désireux de montrer son érudition.

Deux strophes, de quatre vers chacune, dont la seconde doit être le développement de la première, et que doivent séparer et relier tout à la fois deux vers appelés le cadenas, en style prosodique, lesquels doivent former du reste à eux seuls un sens complet, tels sont les règles dont le Souvenir de l’Antiquité évoqué par une longue nuit d’automne nous présente l’application.

Quant à l’énigme, toujours basée sur quelque souvenir historique, elle consiste à deviner, d’après la peinture tracée par le poète, à quelle légende ou à quelle chronique il a prétendu faire allusion.

Les commentateurs chinois s’abstiennent de tout éclaircissement à l’égard de cette épouse fidèle que Tsien-ki nous montre brodant l’oiseau youèn sur son métier, et ce n’est point à moi qu’il appartiendrait de risquer ici mes propres conjectures. Il est probable, du reste, que, dans le choix calculé des rimes et des expressions, l’auteur a dû employer un ou plusieurs caractères de nature à mettre sur la voie le lecteur érudit, en lui remémorant quelques passages d’un ancien texte. On a pu voir déjà (p. 136, n. 9, et p. 140, n. 9) des exemples de ce genre d’artifice, tout à fait dans le goût chinois.

2. Voir, pour l’intelligence de cette allusion, n. 2, p. 149.

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